LE PSG EN LIGUE DES CHAMPIONS

Publié le par ricard burton

Nous n’en avions jamais parlé, c’est maintenant chose faite, voici un peu de foot.

 

RAMOSH VURBAIN : Paul Le Guen bonjour et merci d’être avec nous. Alors ce match de samedi face à Auxerre, quelle en est votre appréciation ?

 

PAUL LE GUEN : Finalement tout le monde finit par s’y retrouver. J’ai mis sur la pelouse mon équipe la plus dévastatrice. Et j’ai essayé un truc de la dernière chance. Je suis parti de l’idée, quel est l’être qui, rentrant dans une arène est prêt à en découdre ? Tout de suite j’ai pensé aux taureaux. Alors, je les ai mis dans le noir, je leur ai serré les coquilles un peu plus fort et je les ai projetés sur le terrain en leur disant de ne pas oublier que pendant ce temps-là les pères des joueurs de l’équipe d’Auxerre étaient en train de passer du bon temps avec leurs mères.

 

RAMOSH VURBAIN : On a vu une équipe combative sur le terrain. Qu’est ce qui a changé vraiment ? L’éviction du Président Cayzac a-t-elle jouée ?

 

PAUL LE GUEN : Je pense que les joueurs se sont libérés effectivement lorsque Alain a dégagé. C’est normal, cet homme n’a absolument pas la stature pour être président. Trop vieux, trop gros, pas assez téméraire, trop gentil avec les autres. Ca ne rime plus à rien de parler comme il le fait, respecter l’adversaire. Que voulez-vous que pensent mes joueurs lorsque leur président respecte tout le monde ? Non mais il faut être juste voyons, il faut foncer dans le tas. C’est un sport d’homme et lui il est là à faire des courbettes, à monter ses miches à tout le monde. Le foot c’est pas de la politique, les investisseurs sont là pour ça. Les présidents doivent avoir la gnac, foncer dans le tas. Cayzac, il porte bien son nom, c’est de l’eau pétillante alors que nous au PSG on aurait plutôt besoin d’un type genre bière 8.6.

 

RAMOSH VURBAIN : On vous sent assez remonté M. Le Guen pourtant on vous connaît plus comme gendre idéal, un type calme qui ne déborde pas, très zen presque trop. Qu’est ce qui a aidé à cette transformation soudaine ?

 

PAUL LE GUEN : Je crois que j’ai toujours été comme ça. Les médias ne cherchent pas vraiment à me connaître ceci dit. Ils me voient tel un homme sage mais au fond de moi il y a le Vésuve. J’ai été très ballotté dernièrement et ça a renforcé mon caractère peut-être. Vous savez lorsque vous recevez des menaces de mort sur votre famille, ce n’est pas drôle.

 

RAMOSH VURBAIN : Oui mais en même temps M. Le Guen, nous savons très bien que tout ceci est un écran de fumée puisque beaucoup vous savent homosexuel.

 

PAUL LE GUEN : Cela relève du privé et devant votre manque de tact, je préfère ne pas répondre à ce genre d’idiotie journalistique.

 

RAMOSH VURBAIN : Quid de Michel Moulin, le nouveau directeur sportif du PSG venu vous épauler ?

 

PAUL LE GUEN : Il est un peu tôt pour savoir ce qu’il a apporté et puis je pense qu’il vaut mieux attendre jusqu’à la fin du championnat pour tirer un bilan de son action. Mais quand même, je voudrais glisser un mot. Je crois que M. Moulin est un homme rare. Il vient de loin, il a monté un titre de presse bidon et il affiche des recettes records. C’est donc un escroc notoire ou un magicien comme vous voulez et c’est exactement le genre de personne qu’il nous faut.

RAMOSH VURBAIN : Comment voyez-vous votre fin de saison ?

 

PAUL LE GUEN : Ecoutez, si nous engrangeons les neuf points des trois derniers matchs et si tous ceux au-dessus de nous perdent leurs matchs, on se retrouvera en Champions League.

 

RAMOSH VURBAIN : Et la saison prochaine, vous serez où ?

 

PAUL LE GUEN : Je serai évidemment à Paris. Pourquoi donc voulez-vous que je parte alors que j’aurai qualifié mon équipe pour la Ligue des Champions ? Et cette fois-ci, j’ai compris comment faire pour que nous ayons une équipe compétitive. Je ne vais plus prendre comme exemple Arsenal, on voit où ils en sont d’ailleurs mais l’AC Milan. Dans ce sens, je vais essayer de vieillir mon effectif. Nous sommes en pourparlers avec de très grands joueurs, des champions du monde. Je pensais faire venir Christophe Dugarry, Stéphane Guivarc’h peut-être et puis, cerise sur le gâteau, si son cœur le lui permet, Maradona. Ainsi avec une base solide, une attaque renouvelée et expérimentée, je vais vous dire, des buts, on va en planter, n’en déplaise à Corentin Cariou.

 

RAMOSH VURBAIN : Pour finir sur une note plus politique car je sais que cela vous intéresse, que pensez-vous de la demande de Bernard Laporte à Eric Besson sur la commande d’un rapport sur la compétitivité du football français ?

 

PAUL LE GUEN : Comme la plupart des français, Bernard Laporte, pour moi, est un guignol. Encore un autre type récompensé pour son soutien au chef de l’état. Et regardez à qui il demande ce rapport ? Un autre bon élève qui a failloté. Vous avez vu un peu dans quel genre de société nous évoluons ? Clairement , le gouvernement veut faire passer ce message : Soyez faux, soyez lèche-cul, soyez prêt à tout pour aider le puissant, même si vous savez qu’il est un parvenu. Le gouvernement nous dit clairement : soyez un autre aidez le et peut-être il vous donnera un os à ronger. A part ça si, comme je vous l’ai dit, nous sommes en Champions League et que j’arrive à rameuter Maradona et Guivarc’h entre autres, je peux vous dire que la coupe aux grandes oreilles sera mienne et que leur rapport, ils pourront en faire du papier cul, foi de Quimpérois.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
J'adore ce que vous faites. Et pour une fois c'est vrai. Et, pour finir en beaute, ce serait trop drole de voir le PSG en D2
Répondre
H
Très drôle!<br /> <br /> Jérôme
Répondre