RENAUD SE REMET A LA BOISSON*

Publié le par ricard burton

RICARD BURTON: Bonjour Renaud, alors vous devez être heureux de la libération d'Ingrid Betancourt n'est-ce pas ?

RENAUD: On pourrait éventuellement parler d'autres choses ? J'ai fait ce que j'avais à faire. Maintenant que tout le monde s'y accroche comme des moules à un bout de bois, je préfère passer mon chemin et me m'investir dans une autre action.

RICARD BURTON: Vous voulez parler de Romane ?  Elle fait aujourd'hui partie de vos priorités ?

RENAUD: Romane en fait m'a permis et me permet encore de mener une expérience avec des gens du CNRS. Le premier à m'avoir mis la puce à l'oreille c'est mon ami Richard. A une époque où j'étais à l'agonie, où mon plus fréquent oreiller était mon vomis, Romane est venue me trouver, m'a nettoyé la joue et m'a remis sur patte. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est comment une belle fille comme elle a pu tomber amoureuse d'un type comme moi.

RICARD BURTON: Parce que vous êtes le Johnny Depp français peut-être ?

RENAUD: Peut-être, allez savoir. Mais je sais que j'ai été appelé souvent comme ça parce que je sais tout jouer. Et donc, nous sommes sur le point de fabriquer une machine qui détecte les mensonges. Une machine qui analyse la salive. Je vous vois venir Ricard et je sais que vous allez me dire mais donc, pour savoir la vérité, il faudra rouler des pelles à chacun ? Eh bien oui. En ce qui me concerne, cela ne me dérange pas puisque puisque je partage ma couche avec Romane. J'aimerais enfin savoir ce qu'elle fait avec moi. Car ce ne peut être physique, je n'en ai plus, mes amis pareil. Mon talent ? Dans les plumes et le goudron. Ma thune ? Elle est pas mal partie dans le Ricard justement. Donc à un moment donné, vous voyez, on a envie de connaître la vérité.

RICARD BURTON: Il se dit que vous allez écrire un album pour Marcel Dessailly, est-ce vrai ?

RENAUD: Je ne connais pas ce monsieur mais on raconte des choses sur l'Afrique horribles parfois. Et il est vrai qu'il est venu me voir. Je lui ai préféré Zinedine Zidane. Il avait un vrai projet , c'est quelqu'un qui veut une carrière à la Yannick Noah et il y arrivera car c'est un fédérateur. Pour l'instant je ne lui ai fait qu'un titre" La grosse conne travaille chez Danone" mais il l'a refusé. Apparemment il va falloir que je mette de l'eau dans mon vin et vous me connaissez, cela ne va pas forcément me plaire.

RICARD BURTON: On vous a vu vivement critiqué la sortie de PPDA du 20 heures, pourquoi ?

RENAUD: C'est très simple, ce type aurait dû être viré depuis des lustres. Lorsqu'il a bidonné son interview de Fidel Castro par exemple. Il a fait un montage piteux afin de bous faire croire qu'il était seul, face à lui. TF1 l'a couvert, la France entière l'a couvert. Et il a continué à être la référence journalistique pour tout un peuple. Comment voulez-vous alors que nous ayons une presse solide ? Comment voulez-vous que ses héritiers soient différents de lui ? Il a permis à la médiocrité d'être la plus fidèle amie de la plupart des journalistes. Et vous voyez je ne parle que de ça alors que dans les années 90, il a été le roi de la supercherie. Alors après, il peut terminer son journal en déclamant du Shakespeare, poser dans Paris-Match sur la plage, jouer les meurtris, cet homme n'est rien d'autre qu'une courante.

RICARD BURTON: Une école portant votre nom a été inaugurée le 14 Octobre 2006 à Mirabel-aux-Barronies, qu'est ce qu'on y apprend de beau ?

RENAUD: J'ai été tellement surpris par cette demande, je me suis dit les gens de cette ville doivent être désoeuvrés. Alors j'ai réfléchi et je me suis dit qu'il fallait en premier lieu apprendre la dépression aux plus petits. Ainsi en grandissant ils seraient fin prêt à pouvoir en découdre avec une bonne grosse dépression causée par la perte d'un proche ou d'un emploi. Ensuite c'est du classique, cours d'accordéon, de levés de coude, de sel-défense contre les femmes. C'est important, aujourd'hui les hommes ne savent plus corriger leurs épouses. De ce point de vue ci je suis totalement en accord avec Monsieur Eric Zemmour, il y a des coups de ceinturons qui se perdent.

RICARD BURTON: Votre compagne est d'accord avec ce principe aussi ? Parce que personnellement je trouve cela très outrageant.

RENAUD: Bien sûr. D'ailleurs je ne frappe que sur ses jambes, c'est pour cela qu'elle ne porte jamais de jupes trop courtes. Et votre avis ne m'importe pas si cela vous intéresse.

RICARD BURTON: Antoine de Caunes fait un film sur Coluche qui était votre grand ami. Vous irez le voir ?

RENAUD: Vous m'auriez dit que SmaÏn le réalisait que cela m'aurait pas plus fait chier. Non Antoine, le seul truc qu'il a de désagréable, mis à part son insupportable fille, c'est qu'il ne sait pas réaliser. Qu'il ne veuille plus faire le trublion à la télé est légion mais quand même, je crois qu'il ferait moins de dégât s'il se mettait dans la chanson. Bon c'est pas le tout Ricard mais je dois partir à mon cours d'intoxication.




*Interview réalisée avec le faux Renaud
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