Pape Diouf à l'OL l'année prochaine

Publié le par ricard burton

RICARD BURTON: Pape Diouf bonjour et merci de venir nous dire bonjour, depuis le temps que je voulais cette interview, que nous vaut cette petite visite ?

PAPE DIOUF: J'ai pris la décision la plus importante et la plus colossale de ma carrière. Cette année sera ma dernière à la tête de l'Olympique de Marseille, enfin presque. A partir de l'année prochaine et sur demande du président Aulas, je prendrai sa place à Lyon. Je mettrai son costume, ses chaussures, son peignoir. Si je puis dire évidemment.

RICARD BURTON: Comment cela est-il possible ? Vous rendez-vous compte de la bombe que vous lancez alors qu'il vous reste un an à honorer sur la Canebière ?

PAPE DIOUF: Justement, vous ne pensez pas que j'y ai réfléchi Ricard ? Je me suis entretenu avec les supporters. Nous avons eu un dialogue sain et adulte. Evidemment cela ne leur a pas plu au début. Mais ils ont vite accepté notre projet avec l'Olympique Lyonnais. Si je vais chez les gones, c'est pour marquer une période de transition et amener le groupe à se transformer. Maintenant que j'ai mis en place une solide équipe au talent offensif indiscutable à Marseille, que la défense va cette année se renforcer et que j'ai mis à la tête de l'équipe un entraîneur parti pour rester, je peux partir tranquille, faire la même chose à Lyon. Il y a un potentiel qui n'est plus à prouver à présent dans cette équipe. Ce qui lui manque surtout, c'est de l'amour. Cette équipe a un déficit passionnel rapport à Marseille ou même le PSG. Lorsque nous vendons dix maillots de Ziani ici, il s'en vend un de Benzema là-bas. L'année prochaine je devrais remédier à ceci. Nous tâcherons de gagner avec panaches, et des buts. Et nous ferons aussi un entraînement de supporters. Il faut absolument qu'ils deviennent plus passionnés, qu'ils brutalisent un peu plus. Il faut qu'il y ait de la ferveur aux abords du stade vous comprenez ? Nous avons commencé à poser les bases déjà un peu plus sérieusement cette année avec Ben Arfa. Nous avons fait monter la sauce pour que les supporters Lyonnais deviennent un peu plus vivants. Ils ont la clef, je pense, pour que leur équipe soit enfin aimée comme elle le mérite. Moi je l'aime immensément, ce n'est pas par hasard que j'ai accepté la proposition du Président Aulas. Mais vous savez, il y a bien plus derrière tout ceci.

RICARD BURTON: Effectivement Pape, j'en ai entendu parler. Mais devant l'immensité de la rumeur, je préfère que vous nous en parliez.

PAPE DIOUF: Mais avec grand plaisir mon cher ami. Premièrement et comme peuvent le faire des grandes entités telles que GDF et Suez en fusionnant , nous allons faire la même chose. D'ici trois années, l'OM et l'OL vont fusionner pour donner une seule et même équipe. Si nous voulons tutoyer les cimes des championnats européens, si nous voulons nous acheter des brésiliens, des argentins, si nous voulons conserver nos meilleurs joueurs dans le championnat, nous nous devons de fusionner et faire tronc commun pour avoir un budget en adéquation avec nos objectifs.Le supporters devront s'acclimater évidemment à ce rapprochement, ce ne sera pas facile mais je sais que lorsque nous ferons jeu égale que Manchester United et que nous planterons dix buts au Real, ils verront la vie autrement. Cette équipe se prénommera l'OML, prononcer L'Omèle. En plus nous aurons la chance d'avoir deux stades, ce qui nous permettra d'accueillir bien plus de public au final.

RICARD BURTON: Et le Président Aulas va donc vous laisser la clef de l'équipe et de la fusion ?

PAPE DIOUF: Tout à fait parce que lui même part pour un nouveau défi et qui ne sera pas que sportif. Devant les déclarations de Nicolas Sarkozy et de Bertrand Delanoë de construire un Grand Paris, Président Aulas a décidé de passer à l'action. Il ne veut surtout pas rester les bras croisés à voir les autres nous écraser un peu plus. En France il n'y a que Paris qui existe, cela a été une erreur historique et depuis les choses ont très peu bougées. L'Etat nous a fait croire à un possible changement avec ses décentralisations, mais un final nous nous retrouvons toujours aussi abandonnés. Comme pour la fusion de nos deux clubs, Président Aulas a pensé à rapprocher nos deux villes et à en faire une mégalopole, de plus de trois-cent kilomètres de long. Ce beau projet risque de faire du bruit car il recentrera vraiment la France comme elle se doit. Cela fait des années que Paris nous pompe tout l'air. Toutes les villes importantes se trouvant sur la ligne TGV type Avignon et Aix-en-Provence seront rasées. Il ne s'y passe rien et cela ne sert non plus à rien de rester sur nos acquis. Il faut faire table rase du passé et penser à l'avenir. C'est exactement ce que Président Aulas compte faire. Notre nouvelle ville s'appellera Marlyon.

RICARD BURTON: Et vous Pape, vous vous cantonnerez simplement à votre rôle de dirigeant d'équipe de l'OML ?

PAPE DIOUF: Il est étonnant que vous utilisiez ce terme de cantonner, Ricard. Car c'est effectivement en pensant à mon ami Eric Cantona que l'envie de faire du cinéma me titillait depuis un petit bout de temps. Mais j'attendais le projet adéquat, le bon script vous savez. Et puis, je ne voulais pas donner ma carrière entre les mains de n'importe lequel des réalisateurs à la noix. C'est pourquoi lorsque Francis Veber, que l'on connaît tous comme étant le roi de la comédie à la française, m'a proposé de faire une série de films sur mon nom, j'ai accepté presque aussi immédiatement. En plus le concept est déclinable presque à l'infini puisque tout part de moi alors vous savez, des pitchs et des situations, nous en avons à foison. Par exemple il y aura Pape à mobile, Pape à Poule, Pape de Problèmes, Pape sur la Bouche.




*Interview réalisée avec la faux Pape


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F
Monumental mister !<br /> merci pour les fous rires !
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C
Alors... et mes putians d`articles ? Ricard, tu dors ?
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M
Pardon, Diouf, tue es un ouf
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R
ricard t'es une vraie concierge...
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D
Riacrd, tu me rend ivre.... bise ma grande et bravo pour le tour de force.
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