JACQUES CHIRAC DISPARU

Publié le par ricard burton

L’ancien Président de la République, ami des français, Jacques Chirac est sorti de l’hôpital du Pitié Salpétrière en très grande forme. Il doit la pose de ce pacemaker à un très grand chirurgien, le professeur Benkemoul. Nous l’avons retrouvé afin qu’il nous donne des nouvelles de notre ancien Président tant aimé.


FAZIR OSTRAOUI : Monsieur Benkemoul je voudrais tout d’abord vous remercier d’avoir sauver notre président. Je le fais au nom de tous les français. Comment avez-vous trouver le président dans tout ça ?

PROFESSEUR BENKEMOUL : Je l’ai trouvé en très grande forme. Je crois qu’il apprécie énormément sa nouvelle vie à la tête de la Fondation pour le développement durable et le dialogue des cultures. C’est un homme passionné et passionnant. Je l’écoutais longuement le soir, tout les docteurs se regroupaient dans sa chambre pour écouter ses formidables histoires.
A force de le regarder, j’ai failli tomber dans ses yeux. C’est vraiment quelqu’un de formidable et qui est resté lui même après toutes ces fonctions incroyables qu’il a occupées.

FAZIR OSTRAOUI : Docteur, tout le monde sait que vous êtes un homme de gauche et que vous êtes un ami de Serge Moati, pourquoi donc avez-vous eu envie de soigner M. Chirac ?

PROFESSEUR BENKEMOUL : C’est donc Serge qui me l’a conseillé, au début, je ne voulais pas parce que je suis un docteur expérimenté et je savais bien que je n’allais pas rater mon coup, cela m’ennuyait et puis je me suis résigné car tout de même Monsieur Chirac était presque un homme de gauche quand on compare à celui qui nous gouverne aujourd’hui. D’ailleurs, j’aimerais bien l’avoir entre mes mains celui-ci.

FAZIR OSTRAOUI : Quelle a été la nature exacte de votre intervention docteur ?

PROFESSEUR BENKEMOUL : Vous l’avez dit vous même : l’installation d’un pacemaker.

FAZIR OSTRAOUI : Docteur, je suis journaliste depuis longtemps et j’ai des sources très fiables. Parlez, voyons.

PROFESSEUR BENKEMOUL : Vous savez convaincre et parce que j’aime bien votre façon de croiser vos jambes, je vais vous révéler quelque chose qui risquera de vous surprendre. Le Monsieur Chirac que nous voyons depuis une quinzaine d’années n’est pas le vrai. Enfin si, mais pas vraiment. Celui que nous voyons est son frère. Je le sais, il a été confondu par son ADN.
Des gens m’ont prévenu il y a quelques temps déjà. Et puis un été je suis allé à la Barbade et il était là, les pieds dans l’eau avec sa petite canne à pêche, sa chemise à carreaux, ouverte laissant apparaître une bedaine imposante. C’était très émouvant de voir cet homme politique si démuni et en même temps si proche de la nature. Si je vous le montrais en photo aujourd’hui,vous ne reconnaîtriez pas le fringant maire de Paris qu’il était.

FAZIR OSTRAOUI : Et donc, vous pensez dédouaner le Président  de ces mandats parce que c’est son frère qui nous a gouverné ?

PROFESSEUR BENKEMOUL : Je trouve ça très courageux de sa part d’avoir tout abandonné pour vivre loin. Il a laissé sa femme à son frère, sa fille, le mandat pour lequel il avait couru toute sa vie. Il aurait pu voyager, rencontrer les puissants de ce monde, recevoir Bono à l’Elysée, avoir sa marionnette aux guignols. Non il a préféré se retirer pour ouvrir une usine tupperware. Cela me rappelle une phrase d’Hegel.
FAZIR OSTRAOUI : Ce qui me permet de vous demander alors était-ce vraiment la pause d’un pacemaker ?

PROFESSEUR BENKEMOUL : Non, effectivement, nous lui avons placé une puce électronique qui permet un contrôle partiel mais assez important du frère. L’ancienne n’était pas assez performante et elle nous a jouée de vilains tours.  

FAZIR OSTRAOUI : Le frère du président vous a t’il fait des confidences quant à la politique actuelle ?

PROFESSEUR BENKEMOUL : Vous savez, c’est quelqu’un qui parle finalement très peu si cela n’est pas officiel mais il a été très sévère concernant la libération des otages du Ponant. Il estime qu’ils auraient dû les laisser et ne rien donner. Qui en a à foutre d’un équipage d’un bateau de luxe alors que des gens crèvent de faim ? On parle de deux millions de dollars, vous vous rendez compte le nombre de familles que cela pouvait nourrir, disait-il ? Il a été encore plus surpris lorsqu’il a vu la gueule des ex-otages, il s’est écrié : « Bah dis donc, on les aurait pas revu qu’on s’en serait aussi bien porté ». Et évidemment il ne s’est pas gêné pour fustiger l’équipe française de Coupe Davis. Il a dit textuellement : «  Forget est un incapable et cela fait des années qu’il aurait dû être viré de cette équipe formée d’une armée de bidons et d’attrapes merde ». Il a vraiment cette rage que n’avait pas son frère. C’est quelqu’un qui aime le sport et je trouve ça vraiment ressourçant.

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